Titre
PS : I love you
Auteur
Cecelia Ahern
Parution
2004
Nombre de pages
416 (aux éditions J'ai Lu)
Genre
Romance
Résumé
PS : I love you
Auteur
Cecelia Ahern
Parution
2004
Nombre de pages
416 (aux éditions J'ai Lu)
Genre
Romance
Résumé
Holly et Gerry étaient mariés et heureux, ils n'imaginaient pas la vie l'un sans l'autre. Jusqu'au jour où une tumeur au cerveau est diagnostiquée à Gerry. Sa mort quelques mois plus tard va laisser Holly anéantie, sans espoir, sans travail et avec plus aucune envie de vivre. Cependant, Gerry avait tout prévu et avait réservé peu avant sa mort, une ultime surprise à Holly. 10 lettres, une par mois, afin qu'elle réapprenne à vivre sans lui.
Analyse & Avis
"PS : I love you" nous fait passer du rire aux larmes. Au travers des différentes étapes du deuil de Holly, ce livre nous montre comment réapprendre à vivre après une tragédie. Toute l'histoire tourne autour de Holly mais ce qui est intéressant aussi est que l'on comprend au fur et à mesure de l'histoire que ce décès ne l'a pas uniquement affectée elle mais aussi tous les membres de sa famille, ses amis. Par ailleurs, les personnages, bien que très différents sont tous attachants. On va les voir se soutenir face à cet événement et progressivement changer au contact des uns des autres. Personnellement j'ai beaucoup aimé ce livre, j'avais aussi vu le film qui a été adapté en 2008 (avec notamment Hilary Swank et Gerard Butler dans les rôles de Holly et Gerry) qui je trouve a pris beaucoup de libertés par rapport au livre.
Citations
"Leur
projet était très simple. Rester ensemble pendant leur vie entière. Projet que
tous leurs proches estimaient réalisable. Ils étaient amis, amants et âmes
sœurs, destinés l’un à l’autre de l’avis de tous. Mais, un jour, le destin avide
en décida autrement.""Quand son mari était vivant elle n'existait que pour lui. Maintenant qu'il était parti, elle vivait pour ses messages. Tout tournait autour de lui. Elle avait vraiment cru que son but dans la vie était de rencontrer Gerry, de savourer le bonheur d'être avec lui pendant le reste de leur existence. Quel but avait-elle maintenant ? Assurément, elle en avait un. A moins d'une erreur administrative commise là-haut..."
" << Ça va, Holly ? >> demanda Sharon en s'approchant de son amie par-derrière et en lui passant les bras autour du cou.
Holly soupira. <<Chaque fois qu'on me pose cette question, Sharon, je réponds : "Oui ça va." Mais pour être franche, ce n'est pas vrai. Est-ce que les gens ont vraiment envie de savoir ? Ou est-ce qu'ils sont simplement polis ? La prochaine fois que ma voisine me demandera : "Comment ça va ?", je lui répondrai : "Eh bien, en fait, plutot mal, merci. Je me sens seule et déprimée. J'en ai ras le bol du monde. Je suis jalouse de vous et de votre petite famille modèle. Mais je n'envie pas votre mari d'être obligé de vous supporter." Et puis je lui dirai que j'ai commencé un nouveau boulot, rencontré des gens nouveaux; que j'essaie de me remettre, mais que je ne sais pas très bien quoi faire de plus. Je lui dirai aussi à quel point ça m'agace quand on me serine que le temps guérit tout, alors qu'on me soutient en même temps que l'absence renforce les sentiments. Ca m'intrigue, vois-tu, parce que cela signifie que j'aime Gerry de plus en plus à mesure que le temps passe. Je lui dirai que rien ne se guérit et que chaque matin, quand je me réveille dans mon lit vide, j'ai l'impression qu'on frotte du sel sur mes blessures, qui ne cicatrisent pas. Et puis, je lui dirai que mon mari me manque énormément, que ma vie me semble un désert sans lui, que je n'ai guère envie de faire des choses toute seule; je lui expliquerai que j'ai l'impression d'attendre que ma vie se finisse pour aller le rejoindre. Elle dira probablement : "Oh, c'est bien ça", comme elle le fait toujours, et puis elle embrassera son mari, montera dans sa voiture pour conduire ses enfants à l'école, ira travailler, préparera le repas, dînera et ira se coucher avec son mari. Et elle aura fait tout ça pendant que moi je n'aurai toujours pas décidé la couleur du chemisier que je porterai pour aller travailler. Tu vois ? >>
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| Affiches de l'adaptation cinématographique de Richard Lagravenese (2008) |


Aaah, je me rappelle de ce livre, il m'avait fait pleuré. ça me donne envie de le relire tiens :) (ta bannière elle est cheeeeeeeeeum, mais sinon c'est cool !)
RépondreSupprimerJe comprends pourquoi tu t'es couchée aussi tard hier soir sis'...t'étais bien trop absorbée par mon blog pour voir l'heure passer ! ;)
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